La canneberge coûte très cher à produire puisqu'il faut construire...

PAR: Julie Brunet

Autrefois, les mamans cuisinaient des atocas. À l'époque, personne ne désignait ce petit fruit par le mot canneberge. Mot qui aujourd'hui, est sur toutes les lèvres. Connue des amérindiens bien avant l'arrivée des premiers colons, ceux-ci nommaient ce petit fruit cousin du bleuet, atocas.

Il y a une vingtaine d'années, il était plutôt original de consommer des canneberges alors qu'aujourd'hui, la consommation de ce fruit a considérablement augmenté. Il y a 20 ou 30 ans, les atocas accompagnaient la dinde dans le temps des fêtes et c'est à peu près tout! Aujourd'hui, on l'intègre dans plusieurs recettes de gâteaux, de muffins, de tartes etc...On la consomme également séchée comme collation. Il faut toutefois savoir qu'ainsi, elle contient beaucoup de sucre.

On lui reconnait également des vertus nutritives et même préventives. En effet,les médecins s'entendent pour dire que la canneberge consommée sous forme de jus, représente un atout intéressant pour prévenir les infections urinaires.

La canneberge coûte très cher à produire puisqu'il faut construire des bassins spécifiques pour sa production. Plusieurs croient à tort qu'elle pousse dans l'eau mais en fait, elle pousse dans les sols acides et pauvres des tourbières et, est à maturité en automne vers le mois d'octobre.

La récolte s'effectue de manière mécanisée. Pour ce faire, on inonde les champs de quelques centimètres d'eau ce qui a pour but de faire flotter le fruit. Il y a ensuite le battage des plans pour permettre aux petites baies de se détacher d'eux. Un plan de canneberge vit en moyenne une centaine d'années. Lorsque récoltées, on les transporte dans un centre afin d'en faire le tri et le nettoyage.